Six fêtes pour rester vivants

Un spectacle présenté par La Compagnie Ariadne

Mise en scène Anne Courel
Texte Mariette Navarro
Avec Léo Bianchi, Jeanne Durouchoux, Pierre-Jean Etienne, Audrey Pevrier, Stéphane
Rotenberg, Bérengère Sigoure, Bintou Sombié
Assistante à la mise en scène Mona Scheuer-Rothan
Costumes Cara Ben Assayag accompagnée de Claude Murgia
Création lumières Julien Louisgrand
Création et régie son Mathieu Barché
Arrangements Laurent Vichard
Regard chorégraphique Marie Chataignier
Cheffe de choeur Audrey Pevrier
Régie lumière Claire Herouard
Régie générale Justine Nahon

Production Compagnie Ariadne
Coproduction Château Rouge, Scène conventionnée d’Annemasse • Théâtre Massalia. Scène conventionnée d’intérêt national art, enfance, jeunesse, Marseille • La Coloc’ de la culture, Cournon d’Auvergne, Scène conventionnée d’intérêt national – art, enfance, jeunesse •Théâtre de • Villefranche, Scène conventionnée Art & Création Espace 600, scène d’intérêt national art,
enfance, jeunesse, Grenoble • MC2 : Maison de la culture de Grenoble, Scène nationale.
avec l’aide à la résidence de Superstrat – Parcours d’expériences artistiques, de la Communauté de communes Marches du Velay Rochebaron • de La Minoterie – Dijon • de la Saison culturelle Accès-Soirs – Scène Régionale Auvergne-Rhône-Alpes Riom • de
La Coloc’ de la culture – Cournon d’Auvergne • Scène conventionnée d’intérêt national art, enfance, jeunesse, de l’Espace 600, Scène conventionnée d’intérêt national art, enfance, jeunesse – Grenoble • du Théâtre du Vellein, Scène conventionnée d’intérêt national cirque en territoire – Villefontaine
avec le soutien du Théâtre National Populaire – CDN.

Le spectacle bénéficie du soutien de La SPEDIDAM, organisme de gestion collective qui oeuvre afin de garantir aux artistesinterprètes de toutes catégories les droits qui leur ont été reconnus.

L’histoire nous plonge au coeur de six fêtes, qui sont autant de moments simples mais intenses pendant lesquels un groupe de gens – enfants, adolescent·es, adultes – cherche à réunir les conditions pour que la joie soit possible ou tout simplement qu’elle demeure.
Les occasions sont multiples : le retour d’un ami, un mariage, une première sortie en boite de nuit, les vacances… Les embûches sont nombreuses : le carcan des fêtes traditionnelles, le temps qui fuit, le mal de tête, l’incompréhension. Mais les personnages s’accrochent et inventent. Des flashs nous donnent des indices que quelque chose se prépare, mais quoi ? Un homme qui rit sur son balcon, une petite fille qui fait tournoyer sa robe, une femme qui danse…

Soudain le temps cesse de dérouler son ruban quotidien, tous et toutes, personnages principaux et secondaires, des bébés aux personnes âgées, sont irrésistiblement attirés par la plage où l’on a déjà allumé un feu de joie. La fête sera belle, sera simple, sera éphémère comme l’acte théâtral, collective comme l’expérience que nous voulons vivre avec les spectateur·rices.

Un hymne à la jeunesse autant qu’à la joie tant elle sait, tout en étant lucide, être capable de joie, quitte à ce qu’elle soit furtive.

Présentation
Les feux de poitrine est une pièce commandée à Mariette Navarro, née tout près de gens impliqués dans La fabrique de théâtre, projet inventé par Anne Courel et mené à plusieurs – artistes – auteurs – habitants – au théâtre de Saint-Priest de 2010 à 2014. Avec l’autrice, des groupes ont évoqué le bonheur.

Avec cette pièce inspirée par ces rencontres et ateliers, elle leur, et nous a, fait un cadeau formidable. L’oeuvre finale a été éditée chez Quartett, mais jamais montée. Au fil des recherches sur le thème de la joie, la pièce s’est imposée. Au fil du travail, en accord avec Mariette, quelques nouvelles scènes ont été ajoutées, quelques autres réécrites.

« On n’entend plus que les tambours dans les poitrines. Les murmures de contentement.
Et demain ? Demain on attendra le lever du soleil. On ne le laissera pas repartir de sitôt. »

Les feux de poitrine – Mariette Navarro

Ainsi finit la pièce. Sacré pari de retenir le soleil à plusieurs quand l’individualisme a l’air de gagner
la partie et que le soleil plombant nous inquiète tous. La pièce est à la fois épique, comme une
sorte de fleuve impétueux, et très douce, presque intime, laissant la place à des moments de simplicité et d’intimité à l’image de ces inattendus de joie tellement furtifs qu’il faut rester en état d’alerte et d’écoute de l’autre pour qu’ils existent. Au rendez-vous, j’espère de la joie, même si elle ne serajamais totale et toujours enchâssée dans la réalité.

Le spectacle se partage avec des enfants, des ados, des adultes réunis le temps du spectacle et à qui nous proposerons – s’ils le souhaitent – d’être complices d’un moment théâtral singulier à écrire et créer ensemble.

La compagnie, dirigée par Anne Courel, défend le théâtre d’aujourd’hui et ses auteurs, interroge le monde avec un langage singulier. Elle s’adresse à tous, particulièrement aux adolescents, avec exigence, trouve des passerelles entre les publics.
Elle a créé et tourné une trentaine de pièces d’auteurs contemporains, alliant commandes et créations.