Juliette
CHÂTEAU ROUGE
samedi 5 octobre
Grande Salle
Placement numéroté
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Piano / chant Juliette
Trompette, Bugle, accordéon, cajon, clavier, piano et percus (vibra, marimba + percus divers et variées), chœurs Franck Steckar
Contrebasse, trombonne, chœurs Christophe Devillers
Saxs, Clarinettes, Flûte, Bugle, Violoncelle, chœurs Philippe Brohet
Percus (vibra, marimba, glokenspiel, tom bass, caisse-claire, charley + percus divers et variées), chœurs Bruno Grare
Dans le précédent spectacle, l’argument était simple. Seule chez moi, j’attendais mes copains, complices, musiciens, pour une ultime répétition avant concert. Une fois arrivés, nous commencions à jouer mais quelques évènements imprévus venaient mettre un peu de bazar dans ce moment qui devait être sérieux.
Dans le prochain spectacle, l’argument sera tout aussi simple. Seule chez moi, j’attends mes copains, complices, musiciens, pour une ultime répétition avant concert. Ils arrivent et nous commençons à jouer.
Seulement voilà, en cours de route, une information tombe, qui nous rappelle une actualité récente, quelque peu traumatisante. Nous sommes tenus au confinement strict à effet immédiat.
Nous voici donc cloîtrés chez moi, pour une durée indéterminée. Qu’allons-nous jouer ? Où trouver l’inspiration ? Et surtout, y aura-t-il assez de bières ?
Lorsqu’il ne peut plus regarder dehors, l’œil se pose sur les objets du quotidien, les traces du passé, les souvenirs hétéroclites de nos vies rêvées et chantées, pour raconter de toutes nouvelles histoires…
Des histoires d’escaliers, de poivrons, de perruques, de 2CV, de housses et de couettes et autres épisodes ironiques, nostalgiques ou douloureux.
Des histoires de nous qui sommes enfermés.
Et libres.
Juliette
Juliette Nourredine est née le 25 septembre 1962 à Paris. Originaire de Kabylie, son grand-père débarque en France dans les années 1920. Son père, Jacques est saxophoniste et intègre même l’orchestre du Capitole de Toulouse, référence musicale s’il en est. C’est donc dans la Ville rose que la jeune Juliette vit à partir de treize ans au son d’influences aussi variées que le jazz, la musique arabe, le classique et la chanson populaire. Juliette se frotte vaguement à des études de musicologie et de lettres après une adolescence au sein d’une institution religieuse. Mais, c’est la musique qui prime très vite dans sa vie.
Dès ses dix-huit ans, Juliette écume les bars et les restos de Toulouse face à son piano. Son répertoire puise déjà dans le réalisme façon années 1930. Très à l’aise sur scène, elle ne laisse pas indifférent. C’est ainsi qu’en 1985, elle inaugure les Découvertes du festival de Bourges, manifestation qui présente de jeunes talents. Elle y sera présente deux années de suite. De fil en aiguille, Juliette affirme sa présence sur scène et tourne beaucoup. En 1990, elle fait quelques dates en Allemagne, mais surtout, assure la première partie de Jean Guidoni. C’est un déclic à la fois professionnel mais également artistique. Fan de l’univers ambigu et sombre du chanteur depuis longtemps, Juliette rencontre à cette occasion Pierre Philippe, proche collaborateur de Guidoni au début des années 1980.
En 1991, sort le tout premier album de Juliette, «¿Que tàl ?», enregistré en public. On y découvre l’aplomb de la jeune femme sur scène, son entrain et son goût du dialogue avec le public qu’elle ne dédaigne pas provoquer. Pierre Philippe n’apparaît que sur un seul titre, «Lames», un titre de Guidoni qui démarre le concert. Juliette chante également des textes du poète Norge et adapte à sa façon «l’Homme à la moto» d’Édith Piaf.
© RFI Musique
Ce n’est pas tous les quatre matins qu’une fanfare viendra vous envelopper de douceur. C’est pourtant le jeu auquel se prête la Fanfare du Losange, à travers des arrangements envoûtants des compositions de la chanteuse et guitariste Johanna Baget. Des textes vibrants de tendresse et d’humanité : les chansons de Johanna sont des caresses, des berceuses pour notre époque.
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