Le chant du hareng

Les réseaux sociaux nous invitent-ils vraiment au bonheur ? La chorégraphe Lyli Gauthier s’empare du sujet en conjuguant sur scène danses et images et nous plonge dans un voyage sensoriel.

Lyli Gauthier conjugue sur scène danses et images et nous plonge dans un voyage sensoriel. Qui n’a jamais été tenté par les sirènes des marchands de bonheur 2.0 ? Et si une vibration pouvait vous régénérer sans le moindre effort à fournir ? Si un son avait la capacité de vous délester de vos tourments dans une quasi immédiateté, vous faire atteindre le bonheur absolu.
Pendant que des confessions sur le monde virtuel sont projetées sur différents supports, quatre danseurs venus du hip-hop, du classique et du contemporain dialoguent avec les mots.
La chorégraphe interroge la place de l’être face à l’évolution marchande et normative de nos société contemporaine. Les quatre interprètes, accompagnés par les récits de vie, nous ancrent dans le réel, éprouvent, exultent à travers leurs corps, et témoignent d’une ascension collective vertigineuse vers une promesse que nous persistons à croire. De leurs pas rythmés, ils incarnent la vie. Et surtout, symbolisent notre relation à l’autre, bien plus authentique dans le monde réel.