Paradox(al)
CHÂTEAU ROUGE
mercredi 6 novembre à 20h30
jeudi 7 novembre à 19h30
Grande Salle
Placement numéroté
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Un spectacle présenté par la Compagnie 47•49
Direction artistique François Veyrunes
Chorégraphie et dramaturgie François Veyrunes et Christel Brink Przygodda
Univers plastique, création lumières et vidéo Philippe Veyrunes
Composition musicale et sonore François Veyrunes
Arrangements François Veyrunes, Christel Brink Przygodda et Philippe Veyrunes
Costumes Marion Mercier
Créée avec et interprétée par Jeanne Durouchoux, Flavien Esmieu, Tom Levy-Chaudet, Emily Mézières, Geoffrey Ploquin, Alexandre Tondolo, Lauriane Vinatier
Régie son Clément Burlet Parendel
Administration de production Valérie Joly-Malevergne
Production / coordination des actions artistiques Karine Trabucco
Logistique Louise Klipfel
Gestion Céline Rodriguez
Musiques additionnelles Ben Klock – Tag der Arbeit Vladimir Cosma – La Wally – Film DIVA – Interprète : Wilhelmenia Fernandez
Production : Compagnie 47•49
Coproduction : Château Rouge, SCIN d’Annemasse, MC2 SN de Grenoble, SN Théâtre de Bourg en Bresse, Grand Angle de Voiron, La Rampe SCIN d’Échirolles, Théâtre Molière SN de Sète, TMG Grenoble
Soutiens en résidence : Château Rouge, SCIN d’Annemasse • Boom’structur, Pôle Chorégraphique – Clermont Ferrand •La Comédie, SN de Clermont-Ferrand • Le Théâtre de Cusset • MC2 : Maison de la culture de Grenoble – Scène nationale
« La pensée complexe a pour but de relier ce qui, dans notre perception habituelle, ne l’est pas. » nous dit Edgar Morin. Ce sociologue et philosophe nous invite à prendre en compte la dynamique créative que recouvre la notion de paradoxe et à chercher à en faire tenir ensemble toutes les complémentarités et contradictions, en veillant à n’en effacer aucune.
Tel un jeu infini de « piles et/ou faces »
Comment passer de nôtre côté pile, à notre côté face ?
Comment être pile et face à la fois ?
Comment cohabiter avec l’autre et ses contradictions ?
Comment cohabiter avec soi et ses propres contradictions ?
Comment faire avec la complexité du monde qui nous entoure et à laquelle nous contribuons ?
Parcouru par des fulgurances et spirales, alternant temps dynamique et temps étiré, ce troisième et ultime volet éprouve le large éventail des dynamiques créatives que recèle la notion de paradoxe, en tant que catalyseur essentiel de toutes celles du vivant.
Parvenir à s’organiser malgré, mais aussi grâce à des intérêts divergents, prendre le risque d’une émancipation individuelle et collective, tels sont les fondements de l’écriture chorégraphique et dramaturgique de la pièce. Il sera question de liberté, sans jamais perdre de vue que celle-ci ne peut exister sans cadre.
En conquérants de l’impossible, osons le pas de côté. « Marchons vers nos rêves », comme nous en conjure René Char. Allons debout en toutes détermination et humilité.
« Penser, danser dans un monde complexe… Telle est la question. S’emparer des dynamiques du vivant, les dynamiter, trouver le fil invisible qui pourrait les relier, non pour recommencer mais pour aller voir ailleurs. Multiplier les va-et-vient entre le singulier et le pluriel, entre le je et le nous, l’être et le néant… Ne pas se laisser agir mais agir. »
Marie-José Sirach in Trilogie(s), ouvrage réalisé et édité par la Compagnie 47• 49 en juin 2023.
Une trilogie
Poursuivant la trilogie Humain trop humain, après Outrenoir et Résonance, les chorégraphes François Veyrunes et Christel Brink-Przygodda emportent danseurs et spectateurs dans ce troisième volet et questionnent la notion du paradoxe à travers un parcours sensible et poétique où l’intime rejoint le collectif, l’universel.
Depuis plus de trente ans, la compagnie 47• 49 n’a de cesse de creuser le sillon d’une danse engagée, mettant en jeu la condition humaine et ses dimensions tant physiques que spirituelles. De pièce en pièce, les enjeux du corps sont travaillés au tamis des oppositions physiques qui le traversent.
La nouvelle trilogie, Humain trop Humain, mène une exploration sensible du corps social et de ses différents modes d’organisation. Grâce à la pensée éclairante des philosophes et sociologues du XXIème siècle Hartmut Rosa et Edgar Morin, au « Noir lumière » de l’artiste peintre Pierre Soulages, la quête incessante de l’être s’ancre davantage dans notre société contemporaine et la brûlante réalité qui est la nôtre, avec toutes les questions qu’elles suscitent.
La compagnie 47•49 est associée depuis 2023 et pour 3 ans à Château Rouge, SCIN d’Annemasse.
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