Les Nuits Massala # 3 Flèche Love / Djazia Satour / Maya Kamaty
Troisième édition de cette soirée colorée, aux saveurs d’ailleurs…
Sensible amazone, Flèche Love, écrit, compose et produit de puissants morceaux, explorant des thèmes aussi divers que le féminisme, l’environnement, l’ethnologie et l’activisme politique. Djazia Satour raconte l’exil, l’errance ou l’amour à travers les tumultes du monde, dans sa langue natale, l’arabe, avec une dimension émotionnelle captivante. Maya Kamaty, chanteuse réunionnaise, donne au créole les atours d’un langage universel pour affirmer son expression musicale et porter haut ses engagements.
de 18h00 à 01h00
Massala comme un mélange bien réussi qui agrémente différentes recettes dans de nombreux pays du monde, du sud de l’Asie, à l’Amérique du Sud en passant par l’Afrique et l’Amérique centrale, un mélange de culture et de valeurs partagées.
Massala, comme un prénom féminin, car la place des femmes dans ces programmations est prédominante, afin de défendre une culture paritaire et engagée dans de beaux projets artistiques.
Au-delà d’une programmation musicale festive et pleine de saveurs, ce sont des soirées où vous pourrez trouver, restauration du monde, jeux, conférences, films, expositions, contes…
Une programmation variable et différente selon chacune des éditions.
Des soirées au format long afin de proposer au public une véritable rencontre avec ces cultures métissées et une fête pour venir danser et s’amuser.
CONCERTS
Flèche Love – Guérison
Écouter Flèche Love c’est être transpercé par une voix, un corps, un propos qui provoque des sensations, des émotions, des images fulgurantes.
Flèche Love trace un chemin sensoriel et quand elle chante, c’est une expérience corporelle et spirituelle.
Elle n’est pas seulement une voix libre à la manière de Bjork, Sevdaliza, plus récemment Fka Twigs ou encore la regrettée Lhasa de Sela ; sa musique unique et avant-gardiste est associée à la danse qu’elle pratique comme une délivrance aux inspirations multiples, mêlant au Butō japonais les danses orientales et le krump.
À l’occasion de son nouvel album Guérison, c’est une véritable vocalo-thérapie que propose Flèche Love avec un spectacle conçu autour d’une musique spirituelle dans laquelle la voix transperce, bouleverse, apaise, et pave le chemin vers la guérison. Composé de ses nouvelles créations, avec leurs influences orientales, traditionnelles ou encore baroque, mais aussi du répertoire existant de l’artiste, Flèche Love veut partager son chemin vers la guérison et de sa voix toucher les coeurs et les âmes en quête de renouveau et de paix.
Djazia Satour – Aswât
Après Klami et Alwâne, Djazia Satour revient avec un nouvel album intitulé Aswât (Des voix) qui explore, dans la veine subtile et personnelle que nous lui connaissons, l’héritage musical algérien. On reconnaît encore dans les compositions originales qu’elle propose les influences les plus actuelles, empruntées notamment à la folk indie et au groove d’une pop pétillante. L’inspiration s’infléchit cependant de façon marquée vers les genres traditionnels qui ont bercé ses premières années.
Cette résurgence des modes musicaux et des rythmes algérois n’est pas seulement perceptible dans les accents mélodiques et les vocalises, tout en touches de sensibilité. Elle s’affirme dans la présence du banjo et du mandole qui font jaillir leurs sublimes étincelles dans les accords et les transitions instrumentales. Porté par ces deux ailes virevoltantes du chaâbi et soutenu à son paroxysme par le bendir, le chant prend de l’altitude et résonne comme un rappel lancinant des origines.
Les textes évoquent sur un ton à la fois intuitif et distancié les thèmes de la dépossession, de l’exil et de l’errance (Ida, Taleb Laman, Chouf Elil), en appelant à la mémoire et à l’amour qui avivent la nostalgie des lieux désertés et des gens disparus (Souâl, Loun Liyam, Yama Tal). Ce sont autant de voix qui répercutent le tumulte du monde, dont La mélodie des vents (Neghmat Erriah) entrelace « les cris et les lamentations ». Elles ne pouvaient donc mieux s’exprimer aujourd’hui qu’en arabe, langue d’écriture de toutes les chansons.
Le retour aux sources musicales se nuance alors de ces affleurements du présent, comme si le réel s’immisçait pour une fois dans la nostalgie et le souvenir. C’est dire que, loin de céder aux tentations passéistes, ce nouvel album de Djazia Satour va chercher dans la tradition de nouvelles opportunités d’invention.
Maya Kamaty – Sovaz
Maya Kamaty naît à la Réunion et grandit entre les accords de son père, leader du groupe Ziskakan et les contes de sa mère. Elle fait ses gammes au milieu des musiciens et des poètes, bercée par la belle langue créole et les rythmes du Maloya, musique traditionnelle de la Réunion. La chanteuse réunionnaise garde le cap fixé à ses débuts : donner au créole les atours d’un langage universel pour affirmer son expression musicale et porter haut ses engagements.
Fougue et ténacité sont les premiers mots qui viennent à l’esprit lorsqu’on écoute la voix limpide et habitée de Maya Kamaty. En 2014, elle plantait son décor d’alors, une passerelle entre le Maloya de son île chérie et une pop moderne, entre le désir de faire germer ses racines et de les baigner de sonorités actuelles.
Elle poursuit son exploration permanente et se penche du côtés des cultures urbaines pour sa nouvelle aventure : Sovaz (Sauvage en français). L’arrêt brutal du monde, lui donne alors un temps précieux pour l’écriture et la remise en question dont elle a besoin. Avec ce nouvel EP, elle prend la tangente, n’arrondit pas les angles, compose des musiques syncopées, chante des paroles d’une rage profonde qu’elle expulse dans un souffle propre à l’urgence de la rue. Sovaz évoque le côté brut, non policé, mal élevé, même insolent, une attitude qui emprunte les codes des bandes de rues, des mauvais garçons, des filles qui se rebellent. Sovaz est l’expression d’une femme qui s’assume en tant que telle. Pour ce nouvel opus qu’elle définit comme « Kreol Urban pop », Maya Kamaty collabore avec l’artiste, compositeur, beatmaker Sskyron et le guitariste Adrien Pigeat (arrangements), dans une formule minimaliste, à la pointe de la création actuelle urbaine, avec des incursions raffinées dans le hip hop, la trap et la pop atmosphérique, elle propose un répertoire à l’efficacité redoutable et la profondeur rare.
Exposition Zoë Sallaz
Graveuse
« La société dans laquelle nous vivons peut rendre difficile l’écoute de soi et le respect de son propre rythme. Parfois contraints à de nombreux diktats et à des obligations, nous nous en oublions nous mêmes. Une mise à distance se crée alors avec notre propre corps et ne devient qu’un simple outil pour accomplir les tâches quotidiennes.
On me demande souvent pourquoi je ne représente que des femmes : tout simplement parce que c’est ce que je connais le mieux ! En tant que femme, les représenter est pour moi une ôde à la réappropriation de son propre corps et de ses ressentis. D’apparence méditatives et réduites à leurs aspect lascif, on pourrait croire qu’elles ne sont pas dans l’action. Or j’aime travailler sur la différence entre ce qui est laissé à voir et ce qui se passe à l’intérieur.
En parallèle, je m’intéresse aux vertus médicinales des plantes, notamment en me formant sur les élixirs floraux qui travaillent sur les états émotionnels. Je m’en imprègne et fais le lien avec mon art.
C’est cette énergie tournée vers l’intérieur que je cherche à représenter.
Cette richesse dense, ce fourmillement d’émotions, de sensations, est ce que je souhaite capter et observer le temps d’un instant.
Je pratique la peinture, le dessin et la linogravure. Graver dans la matière est ce que j’affectionne particulièrement dans cette technique d’impression. Cela offre une opportunité précieuse : celle de pouvoir aller au-delà de la partie superficielle et de toucher aux profondeurs de la matière. »
Films d’animations
Best-of Annecy 2023
Découvrez, avec le « Best-of Annecy 2023 » une sélection de courts métrages issus de la dernière édition du Festival International du Film d’animation d’Annecy, plus grand festival d’animation au monde.
Le programme propose une majorité de films primés et deux génériques réalisés par les élèves de deuxième année de l’école GOBELINS Paris. Il offre un voyage à travers de multiples techniques d’animation et au cœur d’univers très variés.
Conseillé à partir de 14 ans
Contes
La reine des pets, et autres racontars
Un mélange barbare et joyeux de contes kabyles, d’histoires africaines, japonaises, persanes et autres… Gourmande et forcément décalée, Néfissa Benouniche est une incorrigible bavarde. D’origine algérienne, elle garde de son pays un goût irrésistible pour les mélanges insolites de saveurs.
Ses histoires ne flattent ni notre raison, ni notre bon sens.
Mais c’est dans leurs profondeurs hypnotiques que se révèle notre humanité sauvage et merveilleusement rebelle.
Conseillé à partir de 8 ans
chœur de femmes
De l’Asie à l’Afrique, voici la voie des femmes en voix! « Tao Mousso, le chemin des femmes »…
Sous la direction de July Mater Said, Tao Mousso est un ensemble polyphonique de femmes interprétant des chants venus d’horizons divers. L’ensemble se propose de nous faire voyager à travers les philosophies de différentes cultures, témoignant toutes d’une même sagesse. Pour les chanteuses, c’est avant tout une aventure où la bienveillance est le maître-mot, une expérience à la fois intime et collective où les individualités s’expriment à l’unisson. Chacune amène sa nuance, sa note singulière au chœur, et ensemble, elles nous font partager le frisson que procure le sentiment d’unité dans la diversité.
Ce chœur de femmes chemine au sein d’une forêt de chants polyphoniques et polyrythmiques, de percussions corporelles et de jeu pour un spectacle vivant et vibrant !
Cuisine du monde
Tout au long de la soirée, les associations annemassiennes mettent tout leur savoir-faire culinaire au service de votre gourmandise. Composez votre assiette à la pièce comme vous le souhaitez, et faites un petit voyage autour des spécialité maghrébines, des pays de l’est ou d’Afrique. L’ambiance est à la détente, avec terrasse éphémère et colorée avec les Mamans de Cœurs et l’association AncrAges.