The psychotic Monks / MNNQNS + FONCEDALLE

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Rock
Le 28 avril
© Benedicte Dacquin © Theo Soyez

En alchimistes fous, The Psychotic Monks mélangent mélodies, murs de sons atonaux et bruits obscurs. Leurs quatre énergies se fondent en osmose pour produire un rock psychédélique, à la fois furieux et fragile.

Gorgés d’amours distordus tirées des sillons névrotiques les plus noirs et des fruits acides de la psychedelic jungle, The Psychotic Monks avance entre furie et fragilité vers un chaos autant réfléchi qu’incontrôlable.
En perpétuelle découverte, s’enivrant d’expérimentations, The Psychotic Monks nourrissent une révolte qui prend forme sur scène. Un exutoire parfois énergique, parfois expérimental mais toujours très prenant, à la limite de la transe, ils ravagent tout sur leur passage, sans autres artifices que le grondement qu’ils propagent.

Les Rouennais de MNNQNS signent leur retour avec The second principle. Rapidement étiqueté post punk à ses début, MNNQNS prouve ici que sa palette est plus large, du rock psyché à quelques teintes de glam, les perspectives laissent rêveur !

Presque 10 ans après la création du groupe, quelque part du côté de la Normandie, MNNQNS a fait chauffer un bon paquet de molécules pour concocter son second opus The Second Principle. Sur un format long, les Normands se sont donc tout autorisés, en optant pour l’option la plus évidente : la liberté. Au côtés des guitares, on retrouve désormais des synthés modulaires, des a cappella gothiques et des titres instantanés. De fait, The Second Principle donne le sentiment que la fameuse séquence du « tant attendu deuxième album » a été passée sans crainte ni douleur. Tout ça en refusant de rentrer dans la norme, et en prouvant avec talent que les ficelles ne sont tirées par personne d’autre.

Foncedalle est un trio qui brûle, un groupe amplifié à haut volume et nourri aux béats électroniques formé par deux membres de Korto et de Hangoyster.
Il n’est pas question de gastronomie tardive due à divers excès, mais plutôt d’une insatiable faim de riffs de guitare aussi entêtants que dansants, d’une basse lourde comme le poids du monde sur les épaules de Sisyphes et de bidouillages électroniques aussi froids qu’un mois de décembre en 2035.