BRNS mêle habilement pop baroque, indie rock et électro.
Le groupe fait partie des meilleurs formations rock du royaume belge. Son 4ème opus Celluloïd Swamp est annoncé pour octobre. L’album explore une réalité parallèle : un monde imprégné de couleurs étranges et de bonnes ondes psychédéliques. Effort limpide et frontal, Celluloid Swamp puise ses inspirations au cœur de la culture pop. Matières synthétiques, R&B et boîtes à rythmes accompagnent ainsi les envies électriques d’un groupe ouvert à toutes les expériences. Farouchement indépendant, BRNS met le cap sur des mélodies insouciantes et acidulées. Loin des plans aseptisés préconisés par une industrie musicale obnubilée par les algorithmes, la formation retrouve son âme et toute sa vitalité.
Rythmiques affûtées, inventivité de la composition, paroles poétiques et engagées, les compositions de Hyperculte témoignent du regard tranchant – et tranché- des deux musiciens sur notre époque.
Derrière Hyperculte se cachent Simone Aubert (Massicot) et Vincent Bertholet (Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp). La première tape sur sa batterie avec une précision millimétrée. L’autre apprivoise sa contrebasse et la fait chanter en boucles. Tous deux ouvrent la bouche en litanies répétitives et inspirées. Le tout se mélange en une transe boule de feu, à la fois méditative et d’une énergie hors du commun. Hyperculte touche du bout des poings l’urgence et l’audace de Liquid Liquid, les recherches d’Arthur Russell, la fougue décomplexée de Neu! et de Can, la pop barrée d’Areski et ce quelque chose impalpable et incantatoire venu des profondeurs du terreau de l’existence.