Folk
mercredi 29 novembre à 20h30
Black Sea Dahu est une tribu mystique qui ne laisse personne indifférent partout où elle se produit en concert.
Le guitariste Matthis Pascaud et le chanteur Hugh Coltman rejouent les mélanges hauts en couleur de Dr John, immense chanteur, pianiste, guitariste et compositeur, légende de la Nouvelle Orléans.
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Janine Cathrein et son groupe, un gang de musiciens passionnés, connus ensemble sous le nom de Black Sea Dahu, reviennent avec un deuxième album. I Am My Mother est le successeur de plusieurs EP et du premier album acclamé White Creatures sorti en 2018.
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La musique du groupe est orchestrée avec une méticulosité d’horloger sans jamais en faire trop. En parfaite symbiose, les musiciens utilisent leurs talents avec grâce et subtilité. Le collectif suisse est également marqué par l’influence de la scène folk des années 1960, de l’indie-rock contemporain et de la pop orchestrale.
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Orchestrale, tempétueuse et imprévisible, la façon dont cette musique déborde tous les genres évoque la douceur d'une caresse et la liberté des coups de pinceau de Basquiat.
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Hommage au musicien de la Nouvelle-Orléans, Dr John. Pour ce nouveau projet, Matthis Pascaud collabore avec le chanteur anglais Hugh Coltman. Etant tous les deux de grands admirateurs du pianiste/chanteur louisianais, il décide d'explorer la période sixties de ce dernier. Un sulfureux mélange réunissant le folklore de la Nouvelle-Orléans, l'ambiance électrique du groupe et la voix suave de Hugh.
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Ils ont mis les petits plats dans les grands en revisitant une dizaine de titres tirés des premiers albums des années 1960 du Louisianais. Au programme, donc, un swamp blues-rock atypique diablement réussi, aux orchestrations savamment dosées et brillamment construites, et surtout une sincérité et une modestie dans l’interprétation qui laissent pantois. Savoir se mettre en recul tout en préservant sa personnalité, dans ce genre d’exercice délicat et sur un répertoire aussi sensible, n’est pas donné à tout le monde. Et c’est vraiment réussi. Cette relecture d’une œuvre aussi rare et mythique que celle du “Grand Zombie” peut ainsi être considérée comme une “second line” à la hauteur de cette figure incontournable de l’imagerie vaudou-rock.
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