Souad Massi

Première partie : Nyna Loren

CHÂTEAU ROUGE
vendredi 26 mai à 20h30
Grande Salle
Placement numéroté

Tout au long de la soirée, l’association Amazigh du Léman vous propose une petite restauration et de l’artisanat berbère.

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De l’horizon lointain, une voix s’élève : un cri d’oiseau, le sifflement du vent, l’appel d’un rêve… Cette voix c’est celle de Nyna Loren.
Musicienne, chanteuse, auteure, elle a dans l’âme l’étincelle des artistes qui font rêver, invitant à l’ailleurs, au lointain.

Au plus près de l’émotion, Nyna fait vibrer les coeurs, pour ne pas dire les âmes.
(Stephane Radice, L’épicentre, Genève)

A mi chemin entre Lhasa de Sela, Camille, Mercedes Sosa, Alela Diane, Ane Brun, Sophie Hunger, Portishead, Carmen Maria Vega…
Nyna est née en Bretagne à Rennes d’une mère française et d’un père espagnol, a grandit entre la France et l’Espagne et s’est exilée à Genève en Suisse, ville multi-culturelle pour y effectuer ses études musicales de violoniste. En temps que violoniste elle a déjà accompagné de grands musiciens tel Georges Benson, Gilberto Gil, Woodkid, Hubert-Felix Thiéfaine, John Cale…
Elle vole aujourd’hui de ses propres ailes et s’accompagne sur scène d’Arno Jouffroy, multi-instrumentiste Llonnais croisé sur les routes.

La musique de Nyna Loren incite au voyage et n’appartient à aucune case. Une musique aussi bien polaire que solaire aux influences multiples (traditionnelle, jazz, chanson, pop, blues, folk, world) qui lui appartient et qui touche les cœurs.
Nyna axe aujourd’hui son travail sur l’exploration des polarités intérieurs, comme un chemin à tracer en soit et à travers ses émotions pour s’ouvrir et créer l’unité.

Ecouter un de ses concerts, c’est se laisser guider au travers d’un voyage mystique aux quatres points cardinaux.

 

Souvent considérée comme la plus belle voix féminine d’Afrique du Nord, Souad Massi s’est forgée cette réputation au cours d’une carrière de plus de 20 ans, portée par une détermination sans faille pour ses valeurs de liberté et de justice. Ses chansons, empreintes d’amour, d’altruisme et de courage, sont autant de témoignages contre l’intolérance. On dit d’elle que c’est la Tracy Chapman du Maghreb. Loin de la vague déferlante du raï, Souad Massi, guitare en bandoulière, inspiration folk, a apporté un son nouveau à la musique algérienne.

Née dans les années 70 au sein d’une famille modeste d’Alger, Souad Massi est venue très jeune à la musique. Une musique de rencontres, de métissages et de mélanges dès l’origine puisqu’elle étudie à la fois la musique dite “classique” et la musique arabo-andalouse.

Sur ces genres rigoureux, elle va faire greffer ses influences blues, folk et rock. Souad Massi passe avec aisance d’un style à l’autre, jouant au début des années 90 avec le groupe de flamenco Triana d’Alger puis, à la fin de la décennie, avec le groupe de hard rock Atakor.

Souad Massi sort sa première cassette solo en 1998. Auteure de ses textes, compositrice de ses morceaux, elle attire fortement l’attention lors de sa venue au festival “Femmes d’Algérie” à Paris en janvier 1999 au point qu’Island-Mercury, un des labels d’Universal Music, signe pour la réalisation d’un premier album.

Sequana est le dixième album de Souad Massi, chanteuse, auteure et compositrice franco-algérienne. Habituellement reconnue pour sa musique folk et chaâbi, sa palette de couleurs sonores s’élargit vers le Sahel, les Caraïbes, le Brésil, parfois le rock. Souad a totalement renouvelé l’équipe qui l’accompagne, ouvrant ainsi un nouveau chapitre à une carrière commencée dans les années 1990 et marqué par un départ de l’Algérie pour la France. Epaulée par Justin Adams (Rachid Taha, Tinariwen, Robert Plant…) à la production, accompagnée ici et là par Piers Faccini ou Naissam Jalal, Souad Massi creuse son sillon de femme engagée, émancipée, une femme de son temps qui chante ses combats comme jamais.