Olivia Ruiz
+ Pelouse
CHÂTEAU ROUGE
samedi 20 avril à 20h30
Salle de concert
Debout
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Debout sur le Zinc nous offre la poésie de ses chansons neuves, aux couleurs si singulières et si familières à la fois – un univers où s’invente un territoire commun entre l’écriture des maîtres de la chanson française, l’élégante simplicité du folk anglo-saxon et l’énergie conviviale du rock…
Avec ce dixième album studio, le groupe confirme sa place unique dans le paysage musical français – un lien singulier d’amitié avec son public, comme si Debout sur le Zinc était l’ami qui sait toujours mettre des mots sur les expériences et les sensations qui d’habitude restent dans la sphère de l’intime.
Simon Mimoun et Romain Sassigneux, les deux auteurs compositeurs se sont penchés sur quelques-uns de nos maux contemporains. Et soufflent sur nos humeurs chagrines, bien décidés, avec leurs chansons profondes et sincères, à nous aider à traverser ces saisons froides.
L’Importance de l’hiver est un album qui parle de nous, peuple aux humeurs chagrines et aux sourires soudains, à l’amour gentiment fou et aux passions patientes, au découragement politique et à l’élan fraternel. Il fallait Debout sur le Zinc pour faire W, chanson de deuil qui se danse, L’Orage qui met en scène la rencontre fortuite de deux ex, Reste là qui prend pour une rupture l’instant où l’aimée s’absente le temps d’une course, Zones d’ombres qui interroge sur ce que chacun tait…
Debout sur le Zinc n’écrit pas sur l’actualité, mais la porte est ouverte à l’air du temps, comme avec Ça va aller, chanson sur la résilience face à la bête immonde, de l’affaire Dreyfus aux attentats terroristes de Toulouse. Un « ça va aller » qui mute en « ça ira », formule magnifique de l’histoire des Français – « C’est le rôle des artistes d’être des témoins », souligne Simon.
Dans une veine plus éditorialiste, Romain écrit « une chanson de lassitude » qui interroge L’Élu, un certain président – « Mais les beaux discours, les effets d’annonce / Ne font pas oublier le parfum des ronces ».
Ainsi, en studio, chacun apporte ses instruments, ses envies et ses idées pour construire les chansons de Debout sur le Zinc, toutes différentes et toutes unies, cohérentes avec une riche histoire entamée il y a un quart de siècle mais ouvrant toujours des voies inexplorées.
Debout sur le Zinc, ce sont « six personnes qui injectent leurs influences, leurs goûts du moment, leurs cheminements d’instrumentiste », comme le note Romain.
Cédric Ermolieff Batterie. Ukulélé, Chœurs
Chadi Chouman Guitares, Trompette, Chœurs
Olivier Sulpice Banjo, Mandole, Tin Whistle, Cornemuse du centre
Romain Sassigneux Chant, Guitares, Clarinette, Chœurs, Banjo, Clavier
Simon Mimoun Chant, Violon, Trompette, Clavier, Guitare, Chœurs
Thomas Benoit Basse, Contrebasse, Guitare, Trombone, Guembri, Chœurs
Nikola Carton Regard extérieur & Scénographie
Yannick Ferret Création lumière & Scénographie
Damien Pelletier Illustration
Célia Canning Tenues de scène
Charles des Rotours Régie lumière
Christophe Gérard Son face
Jean Pierre « Chorizo » Goncalves Son retour
Louna Ferret Merchandising
Guillaume Tourres et Damien Dupuis Régie
Eric Ghenassia Production / Management / Tournée
Le groupe de chanson française à textes signe un nouvel album à la puissance exotique renouvelée. Fidèles à leur soif de liberté, proches des préoccupations actuelles, ils réussissent mieux que jamais à marier poésie des textes, engagement social, et voyages musicaux.
Les Zoufris réalisent une chimie créative unique dans le paysage français. Fusionnant la chanson française avec des héritages africains et sud-américains, puisant aussi bien dans l’Europe des
Balkans qu’en Andalousie. Mais loin de tout calcul, la justesse de leur ton et de leur son nait finalement d’une recherche assez pure, presque naïve, de l’émotion brute. Cette mixité spontanée, cette liberté bordélique, c’est leur ADN, leur signature.
Dans un monde musical où règnent désormais en maitres la programmation des machines et les carrières solos, les Zoufris Maracas réaffirment eux, à contre-courant, leur choix de l’humain.
Insensibles aux effets de modes, ils n’en ressortent que plus atypiques et intemporels.
Partir, nous emmener ailleurs, c’est la promesse réussie de ce nouvel album des Zoufris Maracas. Si les terres accostées sont nombreuses, le voyage lui-même est collectif et on y entend de nombreuses voix. Outre Vince et les musiciens aux choeurs, on se délecte des magnifiques voix féminines invitées pour l’occasion (Luiza Fernandes du groupe Oya, Sabrina Kerfah du groupe Saf Feh, et Natacha Hazon-Izard).
D’autres y entendront peut-être des voix plus imaginaires, celles des parrains involontaires de ce groupe protéiforme… Le groupe, lui, ne revendique rien ni personne, mais embrasse les vibrations d’ici et d’ailleurs avec allégresse.
Si les influences sont nombreuses, c’est aussi que la famille Zoufris Maracas s’est récemment agrandie. Le groupe de 6 musiciens des premiers disques vient en effet de s’enrichir de 3 nouveaux virtuoses ! « Zoufris Maracas Super Combo », c’est comme cela qu’ils présentent désormais leurs concerts fabuleux, car ce fantastique groupe de scène, festif, drôle et fiévreux, affiche systématiquement complet partout où il passe.
Avec ce nouvel album et la tournée du Super Combo qui démarre, sans parler de l’influence bénéfique de la Lune, ces oiseaux de passage de la chanson française continuent à planer, librement… loin… haut…