Le chant du hareng

Un spectacle présenté par la Compagnie I Wanna Be

Direction artistique & chorégraphie Lyli Gauthier
Images Mohamed Athamna & Hélène Virly
Interprètes Pierre Chauvin-Brunet, Margot Guiguet, Tom Guichard, Léa Pougheon
Lumières Fabrice Crouzet
Régie son et vidéo Hélène Virly
Composition musicale Yvan Talbot
Participation du sociologue Bernard Ennuyer

Production compagnie I Wanna Be
Coproduction Le Dôme Théâtre d’Albertville, scène conventionnée d’intérêt national “Art en territoire”,
Malraux, Scène Nationale de Chambéry Savoie, Château Rouge, scène conventionnée – Annemasse, La Comète, espace d’exploration artistique – Saint-Etienne, Le Diapason – Saint-Marcellin
Soutiens Direction Des Affaires Culturelles de la Savoie, DRAC et Région Auvergne-Rhône-Alpes, Ville de Chambéry, Caisse des dépôts – mécénat pour la danse, Spedidam, Adami, Centre Chorégraphique Pôle Pik / Pôle en Scène – Bron, Centre chorégraphique National de Grenoble, CND de Lyon, CDCN-Le Pacifique de Grenoble.

Pièce chorégraphique pour 4 danseurs.es mêlant danse et film documentaire

Le hareng est le seul poisson qui émet des vibrations, des trains de bulles qui créent des ondes. Scientifiquement prouvées, ces émissions jouent un rôle de médiation sociale. Aujourd’hui ce moyen de communication atypique se voit altéré par la pollution sonore des fonds marins.

Le spectacle Le chant du hareng en est une métaphore. Mêlant danse, vidéo et forme documentaire, il questionne la place de nos interactions sociales, influencées par nos nouveaux moyens de communication et nos identités virtuelles. Comment construire notre relation à l’autre, à soi, dans ce nouveau paradigme ?
Cette pièce chorégraphique vous plonge dans un voyage sensoriel et questionne le rapport à notre corps et à notre image.
Les quatre interprètes, accompagnés par les récits de vie, nous ancrent dans le réel, éprouvent, exultent à travers leurs corps, et témoignent d’une ascension collective vertigineuse vers une promesse que nous persistons à croire.

Immergez-vous dans cette quête du bonheur à travers un dialogue sensible entre la danse et les images, où nous flirtons à la limite du réel et du virtuel. Nous pourrons vivre une expérience humaine addictive, un état de bien-être absolu.

Ce spectacle livre un questionnement ontologique sur la place de l’être face à l’évolution marchande et normative de nos sociétés contemporaines.

Lyli Gauthier débute sa carrière comme interprète pour Dominique Boivin à la fin des années 90 avant de rejoindre le mouvement hip hop et l’univers des comédies musicales dans les années 2000. Sa signature chorégraphique est à l’image des univers traversés tout au long de son parcours.
Danseuse éclectique, Lyli est une artiste complète maîtrisant tout autant les codes d’écriture de la danse contemporaine, que celle de la danse hip-hop. Elle collabore notamment depuis 2013 avec Bouba Landrille Tchouda, chorégraphe de la compagnie Malka.
La chorégraphe défend un travail artistique où la place de la danse est pour elle vecteur d’émotion, de sensation, d’humanité. Traiter le danseur comme étant un humain avant d’être un corps, un personnage qui peut engendrer de l’empathie, provoquer de l’admiration ou du dégoût, en partant d’un travail gestuel épuré mais profond, rempli, chargé de sens et de nuances. Titulaire du Certificat d’Aptitude au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, elle poursuit un travail de transmission auprès des publics. Elle assure le rôle de formatrice au sein de la formation professionnelle du Centre Régional des Arts du Cirque de Chambéry.
La chorégraphe ne cesse de s’interroger sur sa propre démarche artistique et garde une curiosité éveillée envers les différentes approches du mouvement, des danses, et sur les arts en général.