jazz on the water # 2

CHÂTEAU ROUGE
samedi 10 décembre à 20:30

durée : 1h15
Grande Salle
Placement libre

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l’équipe

Roberto Negro composition, arrangements, direction artistique, direction d’orchestre
Jean Paul Odiau assistant à la direction d’orchestre
Greg Gilg consultant cris et avalanches, comp. La Montaña
Adrien Chennebault arrangements percussion, direction ensemble rythmique
Benoit Dubu direction de choeur
Guillaume Anger responsable projet
Violaine Seguy assistante projet
Un merci spécial à Tina Aagard pour sa précieuse implication
“special guest” à Château Rouge et l’Alhambra : Emile Parisien

avec Adèle Marcon, Adeline Morel, Adrien Viotto, Alena Monboussin, Alix Jacoub, Altintas Irem, Amandine Verel, Ambrine Delanoe, Andre  Levrier- Ferroliet, Angèle Constantin, Anne Adjali, Arthur Dekoninck, Aurore Stoessel, Bayrak Irem, Camille Juillard, Carlotta Levoir, Claudia Matteucci, Crescence Gaud, Cyrian Dard, Dana Ali Ahmad, Denis Imbrosciano, Denis Verel, Elisabeth Ricol, Elise Krahenbuhl, Elise Libersa, Emma Bovet, Félix Degruson, Frédéric Leis, Gael Munoz-Vanneufville, Grégory Frelat, Jacky Reisen, Jade Ouvrard, Joanaa Lazzrotto, Josepha  Forel, Ilya Meignen-Masson, Isabelle Rocherolle, Léopolod Vatinel, Lisa Bursik, Lise Retat, Loic Faucher, Lucia Jimenez Infante, Marie-Claire Ramasco, Maud Rabzzana, Mélanie Saint-Marcel, Nadir Agha, Nathalie  Constantin, Océane Saint Maraint, Olivia Hadjadj, Pamina Baudoin, Quentin Lysack, Rachel Chandran, Reyne-Laure Walk, Raphaëlle Schott, Rosie Verhellen, Serge Leveque, Thibaut Falquet, Tomas Devreies, Virginie Greiffenberg, Xavier Chantoiseau, Yannis Rosset, Zachary Lubiz

Production : Château Rouge, JazzContreBand
Co-financement : Conseil du Léman, Pôle métropolitain du Genevois Français, Ministère de la Culture / DRAC Auvergne Rhône-Alpes

MONTAGNES

Fantaisie d’altitude en dix tableaux

Or donc, l’illustre et bon géant Gargantua, badaudant, bavardant, badinant, bafouillant, barbouillant, bambochant, barattant, ballotant, barbottant et regardant les mites voler, s’en vint dans le pays de Savoie, portant sa botte et le nez en l’air, ce qui n’est point recommandé dans ces régions …… Quand il parvint en un lieu hérissé nommé Aravis, toujours baguenaudant et regardant de tous côtés sauf où il était bon de le faire, il s’en vînt donner en plein du pied droit dans une montagne fort épaisse ; et cependant, tant étaient grandes la farce et puissance du bon géant, ne sy fit à lui même aucun mal, mais seulement un fort grand trou à travers la dite montagne dont le morceau vola en éclats parmi les airs, et s’alla planter avec un épouvantable fracas et gros tourbillon de poussière à plies de dix lieues vers le sud, dans une terre nommée Beaufortain, où il écrasa, en tombant, trois sauterelles et un rat. Ce gros morceau de roche y est toujours demeuré depuis, planté tout droit comme un piquet, et fort inaccessible, auquel les bergers du lieu donnent à présent le nom de Pierre Menta.

Rabelais

1. Un temps me promenant (trad. / Roberto Negro)
   Un vieux soldat frontalier nous raconte comment il a volé l’argent du Roi, s’est enfui par monts et vallées, puis a tué son Capitaine pour s’enfuir une nouvelle fois. En toute simplicité.
2. La bergère des vallons (trad. / Roberto Negro)
   Chanson valaisanne rigoureusement genrée où les chiens font bonne garde.
3. La Montaña (Greg Gilg / orch. R.Negro)
   Une composition de Greg Gilg, hommage radieux au père défunt sous une avalanche.
4. Son Son I (Roberto Negro)
   Quand le bébé ne dort pas, on lui joue une berceuse.
5. Monfarine de Cordon (trad. / Roberto Negro)
   Fantaisie inspirée d’une danse traditionnelle.
6. Varda che vien la pioggia (Roberto Negro)
   Prélude à la brise des matins en altitude.
7. Varda che vien matina (Bepi de Marzi)
   L’émerveillement devant un lever de soleil au creux de la Valle del Chiampo.
8. Si l’amour avait des charmes (trad. / Roberto Negro)
   Parce qu’en montagne aussi on fait l’amour. Et on le fait en patois.
9. Son Son II (trad. / Roberto Negro)
   Si le bébé tarde à dormir, on chante plus fort.
10. Adzi don la vogua (trad. / Roberto Negro)
    Hommage au carnaval qui se termine. Une bonne excuse pour fêter la fin d’une fête.

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