Fatoumata Diawara

CHÂTEAU ROUGE
samedi 16 novembre à 20h30


Grande Salle
Placement non numéroté / assis ou debout

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Fatoumata Diawara guitare et voix
Juan Finger basse et claviers
Jurandir dã Silva guitare
Fernando Tejero claviers
Willy Ombe Monkama batterie

Pierre Bechet tour manager
Paul Riquet FOH ingénieur
Leo Bianchi ingénieur

Production W Spectacle

Fatoumata Diawara (née en 1982) est une chanteuse, comédienne et auteure-compositrice-interprète malienne. Elle vit entre Bamako et Milan. Son village d’origine est Madina Kouroulamini situé à 23 km de Bougouni dans la région de Sikasso au Mali.
Fatoumata Diawara passe ses premières années à Abidjan dans une famille nombreuse. Son père l’initie à la danse et à la guitare. À l’âge de 9 ans, après la mort brutale d’une sœur plus âgée, elle est adoptée par sa tante comédienne qui vit au Mali. Cheick Oumar Sissoko l’engage dans le film La Genèse (prix « Un certain regard » au festival de Cannes en 1999) afin d’interpréter le premier rôle féminin. En 1998, elle part en France afin de travailler au Théâtre des Bouffes du Nord sur l’adaptation de Jean-Louis Sagot-Duvauroux de la pièce Antigone. Elle tourne dans plusieurs longs-métrages dont Sìa : Le Rêve du python (Prix spécial du Jury au Fespaco en 2001). En 2002, elle fuit un mariage forcé avec son cousin pour rejoindre la compagnie Royal de luxe et tourne six ans au sein de la troupe. En novembre 2006, elle est choisie pour interpréter le premier rôle féminin de l’Opéra du Sahel, à Bamako.

C’est à ce moment qu’elle est remarquée par Cheick Tidiane Seck. Elle participe à l’enregistrement de l’album de Dee Dee Bridgewater. Dans cette même période, elle rencontre Oumou Sangaré qui la sollicite pour l’enregistrement de son album Seya. Fatoumata Diawara décide alors de se lancer dans l’aventure de la musique et commence à travailler à son propre répertoire. Elle poursuit également ses expériences au cinéma, en jouant notamment dans le film Il va pleuvoir sur Conakry du réalisateur guinéen Cheick Fantamadi Camara, où elle interprète le rôle d’une jeune chanteuse. En 2007, elle tient le rôle de Karaba dans la comédie musicale Kirikou et Karaba, tirée du dessin animé Kirikou et la sorcière de Michel Ocelot. En parallèle, elle travaille sur le disque de la comédie musicale. Cheick Tidiane Seck lui propose alors d’enregistrer sur son propre album Sabaly. Elle a l’opportunité de chanter avec Herbie Hancock (The Imagine project, Grammy Award en 2011) ou Hank Jones. Parallèlement, elle enregistre sur divers albums (Afrocubism, Cheick Lo, etc.).

 

Elle s’engage contre l’excision dans sa région d’origine au Mali. En 2012, elle gère la réalisation d’une vidéo musicale contre l’occupation du nord du pays par des djihadistes, ce qui l’amène à jouer dans Timbuktu, film multi-césarisé en 2015.

En 2017, Fatoumata Diawara contribue au projet malien de Matthieu Chedid Lamomali. En 2018, elle sort son second album solo Fenfo, produit par Matthieu Chedid.

 

Auteure compositrice, elle tire son inspiration de la tradition du chant wassoulou, mais ses rythmes sont également modernes grâce aux ambiances jazz et blues qu’elle demande à ses musiciens.
Fatoumata Diawara présente son nouvel album London Ko, contraction de Londres et Bamako, clin d’œil à sa collaboration avec Damon Albarn, leader de Blur et Gorillaz.
Un disque à la croisée de l’afrobeat, du jazz, de la pop, de l’électro et du hip hop.

Reconnue comme l’une des plus belles voix de l’Afrique moderne, Fatoumata chante la cause des femmes, fusionnant musiques maliennes et anglo-saxonnes. Entre tradition et modernité, elle met au goût du jour les rythmes wassoulou et les techniques vocales de l’Afrique de l’Ouest.
Celle qu’on compte parmi les égéries des voix féminines africaines multiplie les collaborations : Bobby Womack, Lauryn Hill, Herbie Hancock, Disclosure, Gorillaz, ou encore -M-, que l’on retrouve en duo sur l’un des titres de London Ko.

 

C’est avec son album Fenfo que Fatoumata avait entamé l’invention de son propre style, qui lui a valu une nomination aux Grammy Awards et aux Victoires de la Musique en 2019. La diva africaine continue aujourd’hui de bousculer les codes, et nous plonge dans un univers éclectique et avant-gardiste.

Malaka se caractérise par la voix de 2 sœurs.
Des guitares acoustiques, deux grains de voix qui s’entremêlent, une batterie qui donne le tempo, des mots simples et efficaces accompagnés de mélodies épurées, voici la potion magique du duo Malaka.
Laurina et Sacha, les deux sœurs du duo auvergnat viennent tout juste de sortir leur premier EP.
Maï est composé de cinq chansons qui célèbrent leurs origines créoles et la beauté du monde. «On est nées en Guadeloupe toutes les deux, mais on en est parties assez tôt à deux et quatre ans. On essaye de se rapprocher de ces cultures, d’apprendre. Dans cet EP, on a essayé de mélanger les langues, de rajouter du créole dans notre set», explique Laurina.
Une invitation à apprécier la simplicité d’une musique porteuse de messages à la frontière du folk et de la soul.

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