El Comite / Flavia Coelho

CHÂTEAU ROUGE
vendredi 02 mars à 20h30

Grande Salle
Placement libre

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Considéré comme un véritable all-star des musiciens cubains de leur génération, El Comité regroupe 7 véritables pépites.

A commencer par les deux pianistes Harold Lopez-Nussa et Rolando Luna, tous deux vainqueurs du concours de piano solo de Montreux mais surtout deux pianistes exceptionnels chacun dans leur registre et ayant déjà une très solide carrière personnelle.

La redoutable section rythmique composée de Gaston Joya à la basse/contrebasse et Rodney Barreto à la batterie, toujours fidèle à sa réputation, emporte le groove d’El Comité sur différents rivages avec justesse et talent.
Yaroldy Abreu Robles, considéré comme un des grands talents internationaux des percussions de tout type, se positionne comme le troisième pilier incontournable de cette section rythmique démentielle.
Enfin la section des soufflants est du même acabit que leurs 5 compères. Carlos Sarduy Dimet qui, malgré son jeune âge a déjà accompagné les plus grands (Chucho Valdés, Los Van Van, Esperanza Spalding, Buika, Richard Bona, Ojos de Brujo …) et a joué sur les plus grandes scènes internationales. Son éclectisme, sa virtuosité et son inventivité vous emportent à chaque fois, toujours en maintenant ses racines cubaines.
Et enfin, Irving Acao, sax tenor, alto et baryton, a aussi une très solide carrière derrière lui et le prouve à chacune de ses prestations en s’adaptant en permanence à des univers très différents.

Après un premier album intitulé Y qué !? So What ?!, qui a obtenu un véritable succès dès sa sortie en avril 2019, les concerts se sont enchaînés et ce redoutable collectif cubain a pu s’exprimer depuis, sur de nombreuses scènes françaises et européennes. Les publics de Jazz in Marciac, Cully Jazz, Jazz sous les Pommiers, Jazz à Sète, La Cité de la Musique, Jazz à La Villette, ainsi que bien d‘autres, ont pu apprécier la prestation live de ces sept samouraïs du jazz et du groove cubain.
Même si Cuba regorge d’une diversité musicale et rythmique impressionnante, les influences
d’El Comité ne s’arrêtent pas à leur île natale, et s’inspirent aussi de diverses influences..

Enfin, cerise sur le gâteau pour ces extraordinaires musiciens, l’édition 2022 de Cubadisco (équivalent cubain des Victoires de la Musique) a vu chacun des membres d’El Comité nominé dans diverses catégories et sur différents projets. 5 d’entre eux ont obtenu un 1er prix et le duo Rolando Luna / Gaston Joya a obtenu le très prisé Grand Prix d’Honneur pour leur album Fusion de Almas.

 

Piano : Rolando Luna
Basse, contrebasse : Gaston Joya
Batterie : Rodney Barreto
Percussions : Yaroldy Abreu
Trompette : Carlos Sarduy
Saxophone ténor : Irving Acao

Mon diplôme, ça a été ce disque. On a compris ma sincérité…

Je ne suis pas une diva : ma voix,

je la mets avant tout au service de la musique.

 

« Je ne me suis jamais sentie aussi bien dans la vie », annonce Flavia Coelho, qui vit son plus bel âge, tant personnel qu’artistique. En témoigne son quatrième album, DNA. Un titre aussi court qu’il veut en dire long.

Tout vient des racines, Flavia le sait. Elle est née au Brésil, de parents immigrés du Nordeste. Lui est noir, elle est blanche. Ils se séparent, elle reste avec sa mère, maquilleuse et coiffeuse. Fan de Nina Hagen et de pop américaine, elle travaille en cabaret et y emmène souvent sa fille. Alors qu’elle n’a que 11 ans, sa mère décède prématurément. Flavia part vivre alors à Rio de Janeiro, chez son père. Lui aussi adore la musique mais ne souhaite pas que sa fille chante. Elle le fera quand même – Flavia sait déjà ce qu’elle veut et possède un caractère trempé dans l’acier. En 2006, elle s’envole pour Paris, avec sac à dos et 200 euros en poche.
Elle chante dans le métro, dans la rue, avec un sentiment de liberté euphorique qui ne la quitte pas. Elle décroche ensuite un job aux Trois Mailletz, rue Galande, où elle se produit des nuits entières. C’est là qu’elle rencontre le musicien et producteur Victor Vagh-Weinmann. Ils se retrouvent autour d’une même curiosité musicale, d’une recherche constante de la nouveauté. Mixer pop, samba, reggae, forro, bossa et hip hop ? Tout est possible pour Flavia, qui veut s’éloigner de la musique sexuelle et misogyne vers laquelle on aurait pu l’enfermer au Brésil.

Son premier album, Bossa Muffin (2011), remporte un succès tant critique que public. On aime son audace en studio comme sur scène, son inlassable énergie.

 

Flavia remplit un Olympia, tourne partout, de l’Afrique au Canada en passant par l’Europe. A chaque tournée, cette Carioca dans l’âme ramène avec elle des couleurs, des envies différentes.

Ainsi, sur Levanta Dai (Relève-toi), elle partage sa conscience du monde et, faisant référence au Venezuela comme au Brésil, l’importance qu’elle accorde à l’empathie. Pour Flavia qui a longtemps eu l’impression de « n’appartenir à nulle part », d’être trop blanche ou trop noire, il faut accepter les mélanges de notre sang. Comme elle le chante dans Menino Menina (Garçon Fille), les libertés du genre et du sexe sont primordiales. La violence envers les homosexuel.le.s ou les trans, Flavia en a été témoin de longues années, dans le milieu où travaillait sa mère comme dans son entourage proche.

Face aux méandres de l’actualité politique brésilienne, la parole de la plus française des chanteuses brésiliennes s’est libérée. Et toujours en portugais, sa langue maternelle. De plus en plus recherchée lorsqu’on sait que Madonna l’emploie sur son dernier disque en date ! Un nouveau chapitre s’ouvre avec DNA. En témoigne aussi la photographie de sa pochette shootée par Youri Lenquette, connu pour avoir tiré le portrait de Kurt Cobain peu avant sa mort. Elle montre une chanteuse souriante, naturelle, soustraite aux retouches, une femme qui se ressemble plus que jamais, tout en parlant à tous. Viva Flavia !

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