le cycle de l’Absurde

CHÂTEAU ROUGE
mardi 8 novembre à 19:30
mercredi 9 novembre à 20:30
durée : 1h25
Grande Salle
Placement numéroté

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l’équipe

Un spectacle présenté par la Compagnie L’oublié(e)

Mise en scène et conception Raphaëlle Boitel
Collaboration artistique, lumière, conception Spider Tristan Baudoin
Musique originale Arthur Bison
Machinerie, complice à la scénographie Nicolas Lourdelle
Costumes Romane Cassard & Lilou Hérin
Assistantes à la chorégraphie Alba Faivre et Julieta Salz
Création sonore Nicolas Gardel
Régie lumière Hervé Frichet
Régie générale Thomas Delot
Régie son Adrien Vuillaume  
Régie plateau Anthony Nicolas

Interprètes Tia Balacey, Mateo Castelblanco Suarez, Aris Colangelo, Fleuriane Cornet, Cannelle Maire, Vassiliki Rossillion, Alberto Diaz Gutierrez, Pablo Fraile Ruiz, Giuseppe Germini, Erwan Tarlet, Ricardo Serrao Mendes, Mohamed Rarhib
Production déléguée Julien Couzy Administration générale Nicolas Rosset Chargé de production Jérémy Grandi

Production du spectacle (2020) : Centre National des Arts du Cirque ; Cie L’Oublié(e)-Raphaëlle Boitel
Reprise de création, adaptation et tournée 2022/2023 : Cie L’Oublié(e)-Raphaëlle Boitel
Aide à l’insertion du CNAC
Spectacle créé pour les étudiant.e.s de la 32ème promotion du Centre national des arts du cirque – CNAC de Châlons-en-Champagne avec le soutien du conseil régional du Grand-Est

INTENTION

Le spectacle vivant, et l’art en général, est pour moi le moyen de faire passer des idées grâce à l’émotion. En clin d’oeil à Albert Camus dont les écrits nous ont très librement inspirés, Le Cycle de L’Absurde évoque les hommes qui cherchent à donner un sens à leur vie, dans un monde qu’ils maltraitent et dont ils ne comprennent pas grand-chose.
J’ai décidé d’axer l’écriture de ce projet autour de personnages et de leurs caractères, des relations qu’ils entretiennent, de dépeindre leurs solitudes, leurs déviances ou leurs états intérieurs, dans ce monde où tout va trop vite, au risque de perdre l’essentiel.
Il y est question de l’aspect tragi-comique de nos actes et de nos contradictions, de la violence de nos réactions et de l’absurdité de nos comportements, de la rudesse de nos sociétés au sein desquelles, paradoxalement, peuvent aussi parfois apparaître les plus beaux aspects de la nature humaine.
Je souhaite finir en partageant des mots d’Albert Camus, dont l’œuvre a guidé l’écriture du Cycle de l’Absurde :
« Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La nôtre sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse.»

Raphaëlle Boitel

Presentation

« Tous les ans, le Centre National des Arts du Cirque de Chalons confe la mise en scène du spectacle de sortie de promotion à un/une metteur-re en scène.
Il s’agit d’un exercice à dimension artistique et pédagogique, qui permet à ces artistes de demain de valider leur diplôme tout en se confrontant à une première expérience d’interprète, en se mettant au service d’un projet et d’une écriture.
Pour le Cycle de l’Absurde, créé en décembre 2020, les tournées initiales ont été anéanties par la pandémie.

Fière de ce que nous avons bâti ensemble, de la cohésion de groupe créée et souhaitant surtout donner à ses interprètes la visibilité qu’ils méritent, j’ai souhaité, avec l’accord du Cnac, ré-organiser une tournée de ce spectacle, qui compenserait (au moins partiellement) les représentations annulées en 20/21.

Je remercie toutes celles et ceux, dans ma Cie comme au Cnac ou dans les lieux qui nous accueillent, d’avoir rendu cette aventure possible et de nous permettre d’ enfn la partager avec le public.

Corde volante, Trapèze, sangles aériennes, fil de fer, jonglage, corde lisse, vélo acrobatique, trapèze washington, acrodanse, roue llemande, acrobatie… avec une telle diversité d’agrés imposés et tout en gardant à l’esprit que chacun ait la possibilité d’exprimer sa spécialité, je tenais à ce que le Cycle de l’Absurde ne soit pas une succession de numéros, mais un spectacle aux couleurs de la compagnie, dans lequel on suit des personnages et une ligne dramaturgique.

Dans l’écriture, j’ai décidé de me concentrer sur leurs personnalités, sur leurs formidables capacités physiques et sur le potentiel chorégraphique que dégage un groupe de douze personnes.
Immergés dans ma matière ou la lumière de la compagnie, tous ont accepté de faire un petit pas de côté à l’intérieur d’eux-mêmes pour embrasser ce travail, et je les remercie d’avoir joué le jeu avec tellement de professionnalisme et de confance.

J’espère de mon côté avoir réussi à les immerger dans une vraie expérience professionnelle, qui demande engagement et passion, et je souhaite qu’ils ressortent enrichis et confiants de cette aventure. »

Raphaëlle Boitel

à Château Rouge…