Angélique Kidjo
mother nature
Première partie : Kady Diarra
CHÂTEAU ROUGE
samedi 28 janvier à 20h30
Grande Salle
Placement numéroté
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« Le public me donne de l’énergie, il faut donc que je lui rende. Si je le gardais, je ne pourrais pas dormir pendant deux jours. ”
Angélique Kidjo, cinq fois lauréate d’un Grammy Award, est l’une des plus grandes artistes de la musique internationale d’aujourd’hui, une force créatrice avec seize albums à son actif.
Time Magazine l’a qualifiée de « première diva d’Afrique » et l’a nommée l’une des 100 personnes les plus influentes au monde pour 2021. La BBC l’a incluse dans sa liste des 50 personnalités les plus emblématiques du continent et, en 2011, The Guardian l’a répertoriée. comme l’une de leurs 100 femmes les plus inspirantes au monde. Le magazine Forbes a classé Angélique comme la première femme de sa liste des célébrités les plus puissantes d’Afrique. Elle a récemment reçu le prestigieux Crystal Award 2015 décerné par le Forum économique mondial de Davos, en Suisse, le prix Amnesty International Ambassador of Conscience 2016, le German Sustainability Award 2018 et le Vilcek Prize in Music 2023.
En tant qu’interprète, sa voix saisissante, sa présence sur scène et sa maîtrise de plusieurs cultures et langues ont gagné le respect de ses pairs et élargi son audience au-delà des frontières nationales. Kidjo a croisé les traditions ouest-africaines de son enfance au Bénin avec des éléments de R&B américain, de funk et de jazz, ainsi que des influences d’Europe et d’Amérique latine.
Après avoir exploré les routes de la diaspora africaine, offert une version rafraîchissante et électrisante de l’album Talking Heads Remain In Light, et réfléchi à une icône des Amériques – la célèbre chanteuse de salsa Celia Cruz, sur le dernier album de Kidjo, Mother Nature, l’album primé luminary s’associe à plusieurs de ses descendants musicaux, y compris certains des jeunes créateurs les plus captivants de la musique ouest-africaine, Afrobeat, Afro-pop, dancehall, hip-hop et alt-R&B. Le résultat est une œuvre véritablement visionnaire, enracinée dans une profonde compréhension de la tradition musicale, mais sans cesse avant-gardiste et inventive. Mère Nature tient une promesse que Kidjo a d’abord faite en acceptant le prix du meilleur album de musique mondiale aux Grammys 2016, puis réitérée après avoir remporté le prix du meilleur album de musique du monde en 2020 et proclamant fièrement : « La nouvelle génération d’artistes venant d’Afrique va vous prendre d’assaut, et le moment est venu. » En partageant cet album avec le monde, Kidjo espère que ses chansons pourraient inspirer le genre d’unité qui mène finalement à un changement transcendant. « Cet album est une lettre d’amour à la Terre Mère et à toutes les valeurs qui nous sont chères : vérité, confiance, amour, connexion », déclare Kidjo. « Pour notre propre survie, nous devons reconnaître l’humanité que nous partageons tous et apprendre à vivre ensemble. Il n’y a tout simplement pas d’autre moyen. », explique Kidjo. « Pour notre propre survie, nous devons reconnaître l’humanité que nous partageons tous et apprendre à vivre ensemble. Il n’y a tout simplement pas d’autre moyen. », explique Kidjo. « Pour notre propre survie, nous devons reconnaître l’humanité que nous partageons tous et apprendre à vivre ensemble. Il n’y a tout simplement pas d’autre moyen.Celia, lauréate d’un Grammy Award, a été enregistrée à New York et à Paris, produite par David Donatien et mixée par Russell Elevado (D’Angelo, Kamasi Washington). Au cours de 10 chansons bien-aimées du vaste catalogue de Cruz, mais avec un accent particulier sur son travail des années 1950, la voix d’Angélique monte en cadence avec une grande présentation de pierres de touche rythmiques qui plongent profondément dans l’histoire de la musique d’Afrique et son influence sur la musique. de Cuba. Son interprétation de l’album classique de 1980 des Talking Heads, Remain in Light , a été enregistrée avec le producteur superstar Jeff Bhasker (Kanye West, Rolling Stones, Beyoncé), prenant des chansons classiques telles que « Crosseyed and Painless », « Once in a Lifetime » et « Born Under Punches (The Heat Goes On) » et les réinterprétant avec des rythmes électrisants, des guitares africaines et des chœurs superposés.L’album étoilé de Kidjo DJIN DJIN a remporté un Grammy Award du meilleur album mondial contemporain en 2008 , et son album OYO a été nominé pour le même prix en 2011. En janvier 2014, le premier livre d’Angélique, un mémoire intitulé Spirit Rising: My Life, My Music (Harper Collins) et son douzième album, EVE (Savoy/429 Records), ont été acclamés par la critique. EVE a ensuite remporté le Grammy Award du meilleur album de musique du monde en 2015 , et son album orchestral historique Sings avec l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg (Savoy/429 Records) a remporté un Grammy du meilleur album de musique du monde en 2016 .Angélique a continué à interpréter cette œuvre de genre avec plusieurs orchestres et symphonies internationaux, dont le Bruckner Orchestra, le Royal Scottish National Orchestra et la Philharmonie de Paris. Sa collaboration avec Philip Glass , IFÉ: Three Yorùbá Songs, a fait ses débuts aux États-Unis lors d’un concert à guichets fermés avec le San Francisco Symphony en juin 2015. En 2019, Angelique a aidé Philip Glass à créer sa dernière œuvre, Symphony # 12 « Lodger », un réimagerie symphonique de l’ album de David Bowie du même nom, lors d’une représentation à guichets fermés au Los Angeles Philharmonic. En plus de donner ce nouveau concert orchestral, Angélique continue de faire des tournées mondiales en interprétant le concert énergique pour lequel elle est devenue célèbre avec son groupe de quatre musiciens.
Angélique parcourt également le monde pour défendre les intérêts des enfants en sa qualité d’ambassadrice de bonne volonté de l’ UNICEF et d’ OXFAM . Lors du sommet du G7 en 2019, le président français Macron a nommé Kidjo porte-parole de l’ initiative AFAWA (Affirmative Finance Action for Women in Africa) pour aider à combler le déficit de financement des femmes entrepreneures en Afrique. Elle a également créé sa propre fondation caritative, Batonga , dédiée à soutenir l’éducation des jeunes filles en Afrique.
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La grande Kady Diarra revient en famille pour brûler les planches avec un 3ème album incandescent ! Dans un esprit de célébration partagée, elle nous offre un condensé d’humanité(s) qui plonge ses racines dans le coeur de l’Ouest africain, entre cultures plurielles et humanisme mondialisé.
Des concerts de transe douce où se tressent les engagements de cette femme aux mille visages et son sens incomparable de la fête ! Au-delà des cinq langues de cet album : le message universel
portée par une voix et une personnalité hors du commun…Et des musiciens soudés à ses énergies !
Nouveau spectacle et nouvel album en 2021 – Disponible toute l’année.
Kady Diarra est originaire du pays Bobo au Burkina Faso. Mais elle née et grandit à Abidjan au début des années 70. Issue d’une famille de griots, très tôt elle accompagne sa mère, Nana Dembélé, durant les cérémonies et les réjouissances qui rythment la vie de la communauté Burkinabé en Cote d’Ivoire.
Elle développera rapidement un goût prononcé pour la danse et travaillera avec plusieurs troupes à Abidjan. De retour à Bobo Dioulasso au Burkina faso en 1992, Kady décide d’en faire son métier. Elle se fera repérer par de nombreuses troupes et travaillera la danse, le chant et le théâtre, notamment dans le Foliba d’Adama Dramé.
Mais Kady d’un caractère indépendant et combattant, se trouve à l’étroit dans les groupes et veut faire entendre sa propre voix et celle des femmes africaines.
Depuis de nombreuses années elle écrit ses chansons et souhaite les faire partager au plus grand nombre.
En 1998, elle s’entoure des musiciens de sa famille, qui mettent en musique son répertoire dans une veine traditionnelle et commence à tourné en Afrique. Dés 1999 elle vient jouer en Europe ou sa voix, sa présence et son énergie scénique séduiront un public friand de cette musique traditionnelle, joyeuse et tellement naturelle.
Depuis 1999 Kady Diarra a un pied au Burkina et l’autre en Europe, elle travaille régulièrement en France et transmet l’art de la danse à travers des stages et des master-class.
Durant l’été 2000 elle sort son premier CD 4 titre « Faso Bara » qui lui permettra de se produire dans de nombreux festivals, cafés-concerts et services culturels.
En février 2002 elle rejoint la formation jazz du pianiste allemand Jasper Van’t Hof, PILI-PILI, comme choriste. Elle part pour une tournée de 20 dates en Allemagne et en Autriche.
Pendant l’été 2002 après une tournée française, ou elle croisa la route de Youssou N’Dour au festival New Bagnols Blues et de Salif Keïta à l’auditorium de Lyon, elle enregistre son premier album, sortie en mars 2004 chez playasound.
En 2004, après avoir intégré Harouna Koïta, ancien guitariste et clavier du groupe Farafina, à ses musiciens, elle s’est produite une centaine de fois pour assurer la promotion de son album.
En 2006, suite au durcissement des conditions de circulation des artistes africains Kady est contrainte d’annuler la venue de ses musiciens, et comprend alors qu’il sera difficile pour l’avenir de continuer à les faire venir. Elle se tourne alors vers des musiciens installés en France.
Durant deux ans, forte de toutes les expériences musicales qui l’ont traversées elle travaille à faire évoluer son répertoire, avec de l’aide du guitariste Franck Mercier, à partir d’une base traditionnelle en y incluant des sonorités plus propres à l’occident (ballade folk, skank reggae, ou tourne afro beat) pour une fusion à la fois moderne et empreinte du respect de sa tradition musicale.
En 2008 Lamastrock lui propose de produire son deuxième album en lui donnant les moyens de ses ambitions. Les enregistrements débutent en décembre 2008 au studio la Cigogne de Bourg de Péage sous la houlette de Philippe Valdés. Plus de 15 musiciens y participent. Les amis et la famille venue d’Afrique Adama Dembélé, Paul Sidibé, Solo Dembélé, karamoko Koné, Lassina Coulibaly, Marléne N’garo, Aissa Cissoko pour exprimer leurs racines musicales et les amis musiciens franç̧ais, Franck Mercier, René Lacaille, Olivier Kikteff, Marc André Leger, Kamel Mazouni, Yann et Renaud Paulet, Christophe Begaud, Mathieu Desvignes pour créer cette fusion qui lui tenait à coeur.
Dans ses textes Kady fidèle à la tradition des griots joue son rôle social et conseille ses frères et sœurs africains pour leur vie quotidienne, leur donne espoir dans l’avenir et rend hommage à ses ancêtres ainsi qu’a toutes les personnes qui compte pour elle.
Kady souhaite, avec cette album, qu’enfin la musique du Burkina Faso trouve sa place auprès du grand public et que la joie et la géné́rosité́ de son peuple se ressentent à travers elle.
Lamastrock, passe un accord avec le label Playasound pour une commercialisation internationale à partir de septembre 2009. Disponible avec harmonia Mundi pour la France. Lamastrock produit également la tournée promotionnelle qui s’en suivra.Disponible avec Harmonia Mundi pour la France, l’album est très bien accueilli par le public et la presse. Kady le défendra durant deux ans avec pas moins d’une centaine de concerts, en Europe et au Burkina Faso, où l’album est nominé au Kundé D’or (équivalent des Victoires de la musiques), dans la catégorie meilleur album burkinabé produit à l’étranger. Après quelques escapades en solo sur d’autres projets en 2014-2015 (NMB Afrobeat expérience, le bal de l’Afrique enchantée, Electro Bamako…), Kady est contrainte de s’éloigner de la scène pour des raisons de santé.
En 2017, elle rentre au Burkina pendant plusieurs mois pour se soigner. La situation politique au pays des hommes intègres est en pleine ébullition. La société civile a déchu le président Blaise Campaoré au pouvoir depuis 25 ans et un grand vent d’espoir secoue le pays. Ces espoirs sont vite perdus dans un contexte sociale qui se tend sur fond de manigances politiciennes et de l’arrivée des terroristes dans le nord du pays. Kady est présente à Ouagadougou, non loin des attentats qui secouèrent la capitale en août 2017. Choquée par ces attaques et les conséquences désastreuses en termes économique et touristique pour son pays, Kady a mal pour son peuple. Elle reprend goût à la musique et au message qu’elle doit passer. Elle compose de nombreux morceaux sur cette situation. De retours en France, le festival Ingénieuse Afrique de Foix la nomme marraine pour son édition 2018. Kady rappelle ses musiciens et remonte sur scène pour la première fois depuis 3 ans. Le public est au rendez vous et les sensations sont revenues.
En 2019 Kady Diarra travaille ses nouvelles compositions entourée de ses neveux Moussa Koïta (Basse, percussions), Mamoudou Diarra (Balafon, N goni, percussions), Samba Diarra (Flûte, percussions) etdu guitariste Thierry Servien. Attitré des groupes Africains à Paris (Mory Kanté, Papa Wemba…), Thierry Servien a un sens des polyrythmies africaines incomparable. Ses envolés jazz rock, soutenues par la puissance de la section rythmique (basse percussions balafon) forme un tapis musical où la voix de Kady s’exprime de très belle manière. À l’heure où les musiques africaines s’urbanisent perdant souvent en groove et en émotions, Kady, ancrée dans la tradition musicale qui l’a vue grandir, garde les instruments traditionnels (Balafon, N’goni) et s’inspire des mélodies chantées par sa grand mère et sa mère lors des cérémonies dans les villages Bwaba de l’ouest du Burkina. Mais elle et ses musiciens continuent de creuser le sillon de cette fusion où la musique traditionnelle ouest africaine est magnifiée par des arrangements énergiques et influencée par les musiques noires américaines.
Kady Diarra Chant
Assetou Koïta Chœurs
Moussa Koïta Basse, guitare, choeurs
Samba Diarra Percussions, Flûte , chœurs
Kassoum Dembélé Balafon , N’goni, percussions, chœurs
Thierry Servien Guitare
Prochainement en concert à Château Rouge
LES NUITS MASSALA #1
Melissa Laveaux – Pixvae – Kutu
Deux fois par an, Château Rouge propose les Nuits Massala. Massala comme un mélange bien réussi qui agrémente différentes recettes dans de nombreux pays du monde, du sud de l’Asie, à l’Amérique du Sud en passant par l’Afrique et l’Amérique centrale, un mélange de culture et de valeurs partagées. Une première édition pleine de saveurs, qui réunit Melissa Laveaux, Pixvae et Kutu..
samedi 18 mars
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La batteuse, chanteuse, autrice et compositrice Anne Paceo invite à un voyage à la fois introspectif et ouvert sur le monde, celui d’un chamanisme intemporel.
mercredi 5 avril
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Considérée comme la plus belle voix féminine d’Afrique du Nord, Souad Massi puise dans la tradition musicale pour la transformer et la faire sienne.
vendredi 26 mai