C’est un concert sous casques, une séance de cinéma… pour l’oreille, une rêverie instrumentale et électroacoustique, une traversée de paysages sonores d’ici et de voix d’ailleurs, une plongée dans des mondes sonores inouïs.
Paysages sonores, voix et sons volés au quotidien, langues du monde, forment un ensemble imprégné d’une poésie du réel, associés à des extraits du poème de Dominique Sampiero, Longtemps j’ai dormi dans l’oreille de ma mère, évoquant notre première relation auditive au monde, à travers le ventre de la mère.
Sons abstraits, transformés, et musiques instrumentales se mêlent pour fabriquer une partition autonome et vivante, fourmillante et singulière.
Le mélange de ces diverses matières sonores, de ces mondes, crée des rencontres improbables, impossibles et poétiques, superpositions d’univers et de paroles, reliefs sonores, pour mieux vagabonder, mobile ou immobile, plonger à l’intérieur de soi ou contempler le monde, et tracer son chemin sur les frontières de géographies intimes et imaginaires.
(Mic)zzaj s’inscrit dans un croisement des langages et des formes artistiques, dont l’énergie initiale est impulsée par la musique et le sonore.
Fidèle à son habitude, la compagnie vous invite à un récit-concert glissé au creux de l’oreille de chaque spectateur muni d’un casque et confortablement installé sur des coussins.
DANS LA PRESSE___________________________________
« Un nouveau rapport scène/salle ou espace de représentation s’établit, plus convivial et à visée immersive : au plus près du texte, du jeu, et de la force de l’imaginaire, la musique et le son n’étant pas utilisés à des fins illustratives mais créant des univers propices à l’éveil de sensations. »
Marie-Agnès Joubert – La Scène