► Spectacle initialement prévu les 24, 25 et 26 mars 2020. Les billets pour cette date seront échangeables contre ceux pour les 17, 18 et 19 mars 2021 dès la réouverture de la billetterie de Château Rouge et jusqu’au 1er septembre.
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Des bastaings, un hula hoop géant, cinq acrobates et une bonne dose d’obstination. Dans cette fable ironique, la compagnie La Mondiale Générale défie les lois de l’équilibre avec un entêtement jubilatoire.
Cinq équilibristes évoluent dans un espace mouvant : les obstacles sont volontairement nombreux, le risque est calculé pour être déraisonnable. « Le Gros Sabordage est une fable sans drame, sans catastrophe ni cynisme ; en fait c’est une farce ! » C’est La Mondiale générale qui le dit.
Cette compagnie, petite par la taille mais grande par ses idées, a quelques sujets de prédilection : la prise de risque, l’auto-destruction et… la chute ! Ici, on le voit bien, tout est question d’équilibre : en avoir ou pas…
Leurs agrès, de simples blocs de bois (les « bastaings »), deviennent totems fragiles ou piliers destinés à nous faire traverser une mer imaginaire. Et leur hula hoop version XXL menace à chaque instant de finir par terre.
Dans cette fable ironique, le risque est calculé pour être déraisonnable. Qu’importe, l’essentiel est d’essayer, encore et toujours. Ici, le périlleux, la solidarité et l’invention se tiennent par la main. Avec une bonne dose d’humour en prime.
DANS LA PRESSE___________________________________
« … à force de tourner, c’est le monde tout autour qui va s’effondrer comme emporté par le souffle des mouvements circulaires. Belle métaphore de l’absurdité du monde et de son éternelle vanité. »
Jean-Frédéric Saumont – Danser avec la plume
« Le gros sabordage vaut le détour. […] Entre eux se jouent tant de choses : d’arriver à son but, de s’appuyer sur l’autre ou de le soutenir, de prendre sa place, de le désirer, de le manipuler… «
Eric Demey – La Terrasse
« Tout dans ce spectacle est affaire de spontanéité même si on imagine les longues heures en studio pour arriver à ce degré de perfection et de… relâchement.
La Mondiale générale revendique un art qui puise au cirque bien sûr mais regarde autant du côté du théâtre musical ou des arts plastiques. «
Philippe Noisette – Les Echos